Violence conjugale durant la crise sanitaire
Par: Allomonpsy
21 avril 2021
“Chaque jour on entend parler de nouvelles victimes de violence conjugale, de femmes battues, défigurées et certaines même tuées par leur mari. »
le matin
Au sein de chaque couple, chaque partenaire exprime un besoin d’avoir un temps d’intimité; que ce soit un temps qu’il ou qu’elle passe seul ou en compagnie d’une personne autre que son partenaire. Certes, cela ne veut pas dire que ses dernières n’aime pas autant leurs partenaires, mais il s’agit tout simplement de la base d’un couple sain ; On le perçoit comme nécessaire d’avoir un temps en dehors de la vie du couple, se connaître soi-même, en passant du temps avec ses proches, que ce soit de la famille, des amis, ou autres….
D’un côté, quelques couples fonctionnent de manière où ils séparent leur vie de couple et leur vie personnelle. D’autre part, quelques sont dépendant l’un de l’autre ; et en parlant de dépendance, on retrouve les couples rassemblés par une dépendance. L’un dépend du partenaire pour expulser son ressenti, et l’autre qui dépend du partenaire de manière à se cacher derrière ce sentiment de victime ; la personne abusée s’identifie en tant que victime. Quand on adopte une certaine définition de nous-même, définition que la plupart des gens obtiennent de leur entourage, qui suis-je vraiment ? Quelles sont mes qualités ? Quels sont mes défauts ? Comment vais-je réagir dans cette situation ? La plupart pensent que ce sont les autres qui nous définissent. Qu’on ne peut pas se donner une définition à nous même.
Or que, généralement, il n’y a pas une meilleure personne qui peut vous définir autre que vous-même. Raison pour laquelle quelques personnes consultent des psychologues, à la recherche de soi, de même que les victimes issues de relations violentes consultent, pour ses personnes, qu’il s’agit d’hommes ou de femmes, il s’agit d’un travail de reconstruction, ses personnes avaient une identité imposé par leurs partenaires violents de « victime » de violence conjugale, une foi consciente de ce fait, ils et elles travaillent à se détacher de cette fausse identité, et se redonner une nouvelle, une identité propres à eux.
Cependant, lors de la crise sanitaire ; plusieurs couples se sont trouvés séparés de leurs temps d’intimité, chose qui engendre des conflits. A titre d’exemple pour une femme qui sortait le matin pour son travail, après le travail, rencontre des amis à elle, autre part, ou bien sort visiter sa famille, rentre ensuite à la maison, de même pour son ou sa partenaire, qui vient de rentrer après une longue journée séparé de ce dernier ou cette dernière, un certain sentiment de manque qui envahit le couple, et leur permet de vouloir passer un temps agréable ensemble.
Mais maintenant que les couples se retrouvent dans le même lieu, chacun se sent cerné dans leur foyer. Bien aussi, qu’aux quatre murs de leurs têtes, a qui expulser et en parler des simples conflits quotidien ? Ben, au partenaire qui se trouve tout près, même si ses derniers ont aussi des soucis propres à eux.
De plus la pression du manque de leurs familles et des amis, ou celle des charges inquiétantes du travail. Les questions posées chez la plupart tournaient autour du fait ; « est-ce que je vais être en arrêt de travail à cause de la crise ? ».
Le stress rassemblant le fait d’être confiné chez soi, et dans sa tête, la pression du travail, les inquiétudes de se faire virer, le manque des amis et de sa famille. Tout cela comblé, tout d’un coup, chez une personne ; sachant que chez certains le fait d’être loin de leurs partenaires leurs aient bénéficiaire, de manière où elle/il n’aurait pas à porter l’abus qu’il ou qu’elle reçoivent aux moments quand ils/elles sont ensemble.
En plus de l’abus qu’elles ou qu’ils reçoivent quotidiennement; une nouvelle pression s’ajoute, confiné avec cette personne qui se sent intitulée à insérer son pouvoir sur son partenaire; la victime de la violence conjugale paiera le prix des conséquences de cette crise. Non seulement, le monde a connu une atteinte grave au niveau de la santé physique de plusieurs. Mais aussi, le côté que beaucoup ne voient pas; le côté psychique d’autres qui sont dans des états d’urgence plus grave que ceux ayant le coronavirus.
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