Vous souhaitez lire plus sur la psychologie ?

Quelle thérapie pour moi ?

Post Author Par: Allomonpsy 10 mars 2021

Avoir connaissance de son problème

Il est difficile des fois de reconnaître qu’on fait face à des difficultés dans notre vie quotidienne, qu’on a des problèmes financiers, qu’on a des difficultés de transport, qu’on ne dort pas assez, etc… Qu’on a, en bref, besoin de thérapie.

Ça prend beaucoup de courage d’admettre qu’on peut être abattu par ses problèmes et d’en faire face pour l’affronter sans en parler, car dans la société marocaine, il nous semble qu’on ne peut pas avoir de problèmes, qu’on doit toujours donner l’impression d’être indestructible, qu’on n’a guère besoin de thérapie pour qu’on en porte l’étiquette d’une personne à forte personnalité, alors que la définition d’une forte personnalité ne se réduit pas au fait de ne pas se montrer vulnérable devant son mal être, spécialement s’il s’agit d’un mal être en soi.

Encore une fois, ça prend autant de courage pour admettre que, des fois, on sent qu’on n’est plus capable de gérer nos problèmes quotidiens tout seule sans une aide procurée par la thérapie, mais encore plus de courage d’admettre qu’on n’est pas bien dans notre peau, plus de courage à oser dire « non, pas vraiment cette fois » quand on nous pose la question « salut, ça va ? Vous allez bien ? ».

Chercher de l’aide

Partout dans le monde, dans différentes cultures, demander de l’aide est considéré comme étant dégradant, particulièrement s’il s’agit d’une demande d’aide relatif à un malaise mental. Au sein de notre culture marocaine, le fait de consulter un professionnel de santé mentale ou de se servir de la thérapie est dégradant au point qu’on vous attribue directement l’étiquette d’un fou.

Demander de l’aide est tellement tabou que la plupart n’ose pas demander une simple orientation, qui dois-je consulter ? C’est quoi un psychanalyste ? Est-ce je dois invoquer mon enfance pour résoudre mon problème actuelle ? Comment ça se fait que quelques thérapies sont plus chères que d’autres ? Ça veut dire quoi un psychothérapeute ? N’est-ce pas la même chose qu’un psychologue ? Est- ce que ses thérapies prennent longtemps ? Quelle serais, tout court, la thérapie la plus efficace ?

Choisir la thérapie qui vous convient

Cet article vous servira à vous orienter vers quelle thérapie vous pensez vous convenir le mieux. A rappeler que le psychologue ne saura pas mieux que le patient. Le psychologue peut vous orienter, vous proposer une méthode thérapeutique, mais il n’en saura pas mieux que vous.

Pourquoi autant de thérapie ?

Depuis longtemps, différents professionnels, experts, et chercheurs, dans le domaine de la santé mentale, ont tentés de comprendre le fonctionnement du comportement humain. D’ailleurs, c’est ça la définition même de la psychologie.

Chacun, de ses chercheurs, est parvenue à découvrir et élaborer une méthode qui lui semble convenable. Etant donné qu’elle explique, interprète, et répond aux problématiques de leurs patients.

Chacun à élaborer une thérapie distinguée des autres.

Thérapie I : La psychanalyse

Il s’est avéré avec le temps que quelques types de thérapies répondent mieux à quelques troubles ; par exemple, l’approche psychanalytique est mieux adapté à ceux qui détienne des troubles de nature névrotique; c’est-à-dire, adapté aux personnes qui sont capables d’être conscient de leurs problèmes, et de leurs souffrances psychiques.

De plus, la psychanalyse se base sur la parole, l’expression libre de ses pensées, chose qu’on appelle l’association libre ; le psychanalyste n’intervient pas beaucoup en terme de parole, il préfère laisser son patient se guidé par lui-même dans ses pensées, souvent le patient remonte à des événements anciens allant, ainsi, jusqu’à l’enfance. L’objet de la cure psychanalytique ce n’est pas de « guérir », mais plutôt de comprendre l’origine de son comportement ; La durée de la thérapie dépend du patient, elle peut être courte, comme elle peut prendre des années. Chacun à une structure différente.

Thérapie II : L’approche clinique

L’approche clinique partage quelques similitudes avec l’approche psychanalytique, par contre l’entretien clinique est basé sur l’interaction, un psychologue clinicien mène une conversation avec son patient, il est aussi capable de poser des diagnostics, et tout comme la cure psychanalytique, l’objet de l’approche clinique est la compréhension des symptômes, sauf que pour l’approche clinique, le but sous tendant cette tentative de compréhension est de faire cesser la souffrance psychique. Dans cette approche, le patient est l’acteur de l’entretien, le psychologue ne fait que de le guider dans ses pensées et son discours, sans, pour autant, lui dicter ce qu’il doit faire. Le psychologue dans toutes les approches et méthodes doit garder sa position neutre, c’est-à-dire, que tous ses propos et opinions personnelles doivent être.

Thérapie III : L’approche cognitivo-comportementale

Ainsi, similaire à l’approche clinique, on retrouve l’approche cognitivo-comportementale; cette approche se focalise aussi sur les symptômes dont les patients font preuves, sauf que cette approche centrée sur le moment présent seulement, et les difficultés rencontrées dans la vie quotidienne. Elle vise ainsi à retracer l’origine du symptôme, et faire en sorte de faire face aux mêmes situations sans se retrouver avec les mêmes difficultés. Cette thérapie est idéale pour les personnes qui ne souhaitent pas avoir recours aux expériences du passé ; qui ne souhaitent s’investir et de s’approfondir dans la compréhension de l’origine des symptômes dont il souffrent à présent.

Pour en savoir plus:

Unil.ch/ip/fr/home

Wikipedia.org

Cairn.info

Wikipedia.org